Maxence Olivier est expert dossiers fréquence et complexes. Après avoir travaillé aux Bureaux Polyexpert d’Avignon, Nice et Aix-en-Provence, il travaille aujourd’hui au Bureau Polyexpert de Guadeloupe. Dans ce portrait, il évoque son goût pour la mobilité ; sa passion pour les dossiers CAT NAT, qui lui donnent le sentiment d’être vraiment utile aux assurés, et, son envie de continuer à progresser.
Votre parcours au sein de Polyexpert ?
J’ai débuté chez Polyexpert en 2018 à Avignon pour mon stage de 2ème année d’IUT Génie Civil puis en alternance au Bureau de Nice dans le cadre d’une Licence Contrôle et Expertise du Bâtiment. En 2019, j’ai intégré le Bureau d’Aix-en-Provence en CDI sous la responsabilité de Julien Graffard. Fort de cette formation et de l’obtention du TEA en 2022, j’ai décidé d’ouvrir une nouvelle page et rejoint le Bureau de Guadeloupe en 2023. J’avais ce projet en tête car je connais bien les Antilles pour y être allé régulièrement depuis de nombreuses années. Cela m’a permis de m’adapter plus facilement et plus rapidement.
D’où vient ce goût pour la mobilité ?
De mon enfance, à travers les voyages et la mobilité de mes parents dans le cadre de leurs carrières professionnelles respectives.
Les particularités de l’expertise en Guadeloupe ?
Nous sommes une petite équipe, 2 experts et 2 assistantes. Je suis plus polyvalent et plus autonome ici. Je fais tous types de dossiers : PJ, vol, RC, bris de machine, des dossiers fréquence comme des dossiers complexes auxquels j’avais été initié par Julien Graffard. Sur l’île, il y a une certaine proximité avec les assureurs : on se rencontre plus souvent, on échange davantage, on se connaît mieux ce qui permet d’installer un climat de confiance. Il m’a fallu m’adapter à la culture locale, aux types de constructions et aux contrats d’assurance. Je fais beaucoup plus de route, il faut être patient quand on cherche une adresse sans géolocalisation.
Les qualités pour votre poste ?
La réactivité. L’empathie. L’écoute. L’adaptation. La capacité à prendre des décisions. La transparence. Il ne faut pas hésiter à expliquer sur place à l’assuré la suite donnée à son dossier. Je pense que l’assuré sera bien plus satisfait s’il prend connaissance de mes conclusions directement plutôt que de les découvrir en lisant mon rapport.
Votre intérêt pour les EGA ?
J’adore ça ! En plus des renforts effectués sur toute la région Méditerranée, je suis intervenu sur les évènements grêle de Bordeaux, Vichy et Metz. Depuis que je travaille en Guadeloupe, je suis parti en renfort pendant un mois à La Réunion dans le cadre du cyclone Belal. Cela a été une expérience de voyage et d’apprentissage intéressante. C’est dans ces situations que j’ai le sentiment d’être le plus utile aux sinistrés et que je trouve mon métier passionnant.
Un fait marquant dans votre métier ?
En 2020, lors du passage de la tempête Alex dans les Alpes Maritimes, j’ai eu la chance exceptionnelle de pouvoir me rendre en hélicoptère avec des experts majeurs sur les lieux sinistrés de différentes communes. Cette expérience correspond à un cap dans mon parcours.
Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Le contact humain, rencontrer des personnes de milieux socio-culturels différents auxquelles il faut s’adapter.
Un conseil qui vous a marqué ?
« Le relationnel et l’écoute l’emportent toujours sur la technique ». Après ces années d’expérience, l’humain me semble être l’élément le plus important et le plus complexe à gérer. Il faut être à l’écoute, empathique, souple, juste, pédagogue et ferme.
Un mentor ?
Julien Graffard, Responsable de Polyexpert Aix-en-Provence et Manosque, avec lequel j’ai travaillé plusieurs années. Il m’a fait bénéficier de ses compétences et permis d’être là où je suis aujourd’hui.
Pour conclure ?
Je me forme de plus en plus aux dossiers majeurs. Depuis mon arrivée au sein du Groupe, j’évolue, et, Polyexpert m’accompagne dans cette évolution professionnelle. J’aimerais passer la Certification Généraliste. Tout va bien, je suis heureux.